Il y a quelques semaines maintenant nous sommes allés avec Chéri-chéri à un atelier organiser par Ergo44. Il s’agit de 2 ergothérapeutes qui mettent à disposition des parents les clés des différentes évolutions de bébé.
Clairement pour la partie naissance jusqu’à 20 mois du fait de mon métier, nous savions à peu près où nous mettions les pieds. Pour la suite… eh bien c’est le grand floue.
Partant de ce constat et toujours désireux de savoir comment bien accompagner notre Chouquette dans son développement d’enfant, nous avons eu la curiosité d’assister à l’atelier 18-36 mois organiser à La loustikerie.
L’ergothérapie c’est quoi ?
L’ergothérapeute est un professionnel du domaine paramédical. Il œuvre pour faciliter l’autonomie dans le quotidien de personnes en situation de handicap physique ou mentale.
Un atelier rien que pour nous !
Du fait des différentes annulations liées à la contagion Covid, nous avons eu la chance d’être les seuls. La chance car nous avons pu faire du général et de l’ultra personnalisé avec Doriane (si j’ai juste).
Sur 2 heures de temps nous avons évoqué l’évolution motrice, émotionnelle, cérébrale et autre de l’enfant âgé entre 18 et 36 mois, soit 1,5 ans et 3 ans.
Ce que nous avons appris avec Doriane c’est qu’en étant pris dans le quotidien boulot, repas dodo, nous avons à des moments « oublié » de prendre en compte les évolutions de notre fille. Nous ne savions pas quels types de jeux lui prendre afin de ne pas la mettre en échec inutile : comme l’incapacité motrice liée à son âge. Nous ne souhaitions pas l’utra solliciter non plus, afin qu’elle grandisse à son rythme.
Nos enfants grandissent vite, apprennent vite et comprennent tout.
Concrètement, comment on adapte notre nouveau savoir !
Du fait d’être les seuls parents, nous avons pu aborder des points plus adaptés à nos besoins. Par exemple, le sommeil est un sujet abordé mais il n’est pas un besoin pour nous. Elle fait ses nuits depuis seulement 1 petit mois. Elle n’est pas autonome dans son endormissement mais elle grandit bien et nous amorçons ensemble des évolutions majeures. C’est ok pour nous que cela se passe ainsi même notre entourage trouve que c’est un problème. L’important c’est comment on se sent dans une situation « non normalisée » aux yeux des autres.
Je vous partage les quelques points qui nous ont été utiles et que nous avons modifié arrivés chez nous.
La chaise haute
Notre fille mange sur une chaise haute avec plateau. Du fait de cet accessoire utile au début, c’est nous qui devions l’installer et la faire descendre à chaque repas.
Depuis quelques longues semaines, elle se levait automatiquement sur sa chaise et ce malgré nos désaccords.
Nous avons réalisé lors de l’atelier qu’en fait elle était assez agile pour monter et descendre toute seule. Nous en avons déduit que c’était une des raisons pour lesquelles elle se levait sans cesse.
De retour chez nous, nous avons revu l’aménagement de notre salle de repas. Avec notre Chouquette, nous avons retiré, ensemble, le baby set, le plateau et nous avons rectifié l’assise afin qu’elle soit bien installée et en sécurité.
Je me souviendrais toujours de ses grands yeux écarquillés quand je lui ai demandé de monter sur la chaise pour s’assoir. Ce fut un mélange de joie, d’excitation, d’irréalité. Elle est montée avec une grande fierté, c’est assise et à tout de suite voulu se mettre debout sur les deux plateaux qui constituent sa chaise.
Toujours à ses côtés, elle a pu explorer sa chaise en long en large et en travers. Cela fait 1 bon mois qu’elle est autonome sur sa chaise et ça a changé quoi ?
- Elle ne cherche plus à se lever durant les repas
- On la voit heureuse de manger sur le même plateau que nous
- Elle mange un peu mieux (le repas ce n’est pas son axe de développement préféré)
- Elle a grandit sur d’autre aspect de sa personnalité, de sa motricité et dans sa confiance en elle
Ce ne fut pas toujours simple car il nous est arrivés de la retrouver debout sur sa chaise haute sans notre présence. Leur besoin d’explorer les poussent toujours plus loin et à des moments à prendre des risques.
Réagir face à notre enfant en situation dangereuse
Si vous surprenez votre enfant en équilibre, ou en hauteur et que vous y voyez un danger ÉVITEZ de crier. Votre cire peu le surprendre, lui faire peur et le déstabiliser de ses appuis. L’interpeler assez fort pour être sur qu’il vous entende et aller vers lui sans courir. La aussi on cherche à éviter une surexcitation motrice, donc un saut potentiel.
Les sensibilités alimentaires
Notre Chouquette n’aime pas manger certaine texture. Cela l’a dégoute ! Elle n’a pas de crainte à mettre ces mains dans le sable ou la terre, même mouillée mais elle est sélective sur ce qu’elle mange. Doriane nous a conseillé d’acheter des billes d’eau pour faciliter l’intégration des textures. Son problème n’étant pas exactement sur la texture, j’ai détourné le conseil reçu pour l’adapter à la pâtisserie. Nous avons donc réalisé des gâteaux ensemble avec pour mission de tout mélanger avec les mains. L’eau et la farine ça va. La banane écrasée ce n’est pas encore ça. L’œuf et la farine on y est arrivé. En parallèle niveau repas elle a re-mangé des textures mises de côté.
L’évolution peut prendre du temps et s’est une succession de victoire.
Les autres sujets abordés
Nous avons parlé :
- du sommeil,
- de l’âge d’opposition,
- du « je fais tout seul »,
- du terrible two,
- de draisienne,
- de jeux de société,
- d’éducation bienveillante
- de l’évolution du cerveau et tant d’autres choses passionnantes
Si nous avions su, nous aurions fait cet atelier plus tôt, il nous aurait été utile pour les achats de Noël 🙂 Dans tous les cas nous sommes ravis de mieux connaitre les besoins de notre fille.
Saviez vous qu’à l’âge de 2 ans nos bébés ont deux fois plus de connexion neuronales que nous ? Après il va se spécialiser.