Aujourd’hui on célèbre la nature.
Dans un sens je dois vous avouer que cela me rend un peu triste de voir que pour se rappeler de prendre soin de l’environnement dans lequel nous évoluons nous avons créé une fête calendaire. Aussi je me suis demandée comment je pouvais transformer cette émotion basse : « écologie intérieur » c’est ce qui m’est venue. Comment prendre soin de ce qui nous entoure ou d’autrui si nous oublions de prendre soin de nous ?
L’écologie intérieur c’est quoi
Avant tout décortiquons un peu ce terme.
Les définitions selon Le petit Larousse :
- écologie
« Science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants. »
Donc l’écologie serait d’avoir une cohérence entre nous et le monde qui nous entoure ?
- intérieur
« Qui est au-dedans, dans l’espace compris entre les limites de quelque chose »
Notre âme, notre esprit, notre pensée est bien à l’intérieur de notre corps physique.
La réunification des mots écologie et intérieure pour moi ça donne : être en cohérence avec ce qui nous habite, nos émotions, nos sentiments, nos intérieures et actions extérieurs, l’impact de l’on laisse autour de nous, auprès de nos proches, avec nous même. Ce tout est censé être en harmonie avec la nature qui nous entoure.
Et si l’écologie intérieure était une forme de guérison du monde ?
Prendre soin de la nature, de notre prochain, de nous même ça suppose se connaître et accepter toutes nos parts qu’elles soient de lumière ou d’ombre.
Comment respecter notre environnement si nous n’avons aucun respect pour soi même ? Comment vivre en harmonie si nos actes sont à l’opposé de qui nous sommes intérieurement ?
Concrètement ça veux dire quoi ?
Je pense que ça veut dire que si nous vivons de la colère intérieure et que nous l’étouffons alors comment accepter la colère de notre enfant, de notre conjoint, de nos proches ? Je prends des personnes proches car c’est avec elles que nous sommes amenées à grandir et à évoluer le plus vite.
Par exemple voyons ceci :
« Ah ça me blesses quand tu me dis que je suis jalouse ».
Ok ça vient toucher quoi en soi ? Il y a une multitude de réponse possible à ce genre de phrases. Ces échanges verbaux sont quotidien. En fonction de la fatigue, du moment de la journée, du niveau de stress il est plus ou moins difficile de passer au travers et de laisser couler.
Une réponse écologique pourrait être :
- « Quand j’entends que tu penses que je puisses être jalouse, j’ai de la tristesse en moi car je ne me sens pas reconnue dans les valeurs que je porte. Aussi je te remercie de me permettre de de retenir que la jalousie n’est pas une émotion que je vis. Je te demande de me demande de ne plus m’attribuer cette émotion. Tu veux bien ? »
Identifier nos émotions et les exprimer.
Il se passe quoi dans cet exemple. La personne identifie l’émotion qu’elle ressent lorsqu’elle entend la fameuse phrase. Elle pourrait rester ainsi à ruminer, à agresser son interlocuteur et ainsi à déclencher une dispute dont personne ne ressortira grandit. Elle partage ainsi son émotion et ce que cela soulève en elle. Ce partage ce fait sans accusation, sans colère, sans agressivité, ce qui laisse la porte ouverte au dialogue. En partageant avec l’autre le ressenti émotionnel et ce que cela enclenche, elle indique à l’autre clairement ce que cela produit en elle.
Elle a recyclé son émotion désagréable de colère, ou de blessure pour en faire un échange constructif.
C’est ça l’écologie intérieure. Transformer ce qui nous habite de douloureux pour en faire un point de joie, de douceur, de paix. Cette écologie fonctionne pour tout, de nous à nous, de nous à nos interlocuteurs, de nous à la nature.
On y revient donc la fête de la nature pourrait surtout être la fête de notre évolution personnelle pour en nourrir la nature, la célébrer, la respecter et l’honorer au quotidien.
Joyeuse fête Dame Nature !