Faire son mea-culpa, c’est avoir la capacité de présenter des excuses. D’ailleurs, sa traduction du latin est bien « Ma faute », Mon erreur ». C’est une action plus ou moins facile à faire, mais ô combien importante selon moi. Cela favorise des relations aux autres et à soi-même plus sereines possibles.
Faire preuve de courage : mea-culpa
Une des grandes qualités de certains humains, c’est bien leur capacité à présenter des excuses. Mais au-delà de ça, c’est prendre en compte le tort causé et y apporter une réparation. Cela demande une certaine force et courage. La notion de courage intervient là, selon la nature de la blessure causée et la personne à qui l’on s’adresse. Demander pardon à un être que l’on aime profondément, peut être plus difficile que de le demander à un collègue de travail. C’est à mon sens, une façon de se mettre à nu. L’action d’énoncer son pardon est aussi une façon d’ouvrir le dialogue sur l’événement passé. C’est important d’accepter que l’être blessé puisse vouloir exprimer sa blessure. Si vous ne pouvez pas recevoir les mots de l’autre, c’est qu’il y a une forme d’injustice dans l’échange en cours.
Quand le mea-culpa apporte cette réparation nécessaire
Vous aurez peut-être remarqué que lorsque vous recevez des excuses, un phénomène surprenant peut avoir lieu dans votre for intérieur : un apaisement immédiat. En effet, recevoir des excuses sincères facilite la réparation d’une blessure émotionnelle générée par les mots ou actions d’une tierce personne. La confiance est alors restaurée et le dialogue peut reprendre sa pleine place.
Des excuses sincères, ça change tout
Il ne suffit pas de simplement dire à l’autre « pardon de t’avoir blessé » par ce que c’est son attente et son besoin. C’est comme apprendre à nos enfants à dire pardon dès leurs plus jeunes âges, sans qu’eux même n’en comprennent le sens. La conséquence de cette demande : c’est qu’ils deviennent des adultes qui disent « pardon », sans même le penser. La vibration est alors vide de sens et la personne en face ne ressent pas la réparation. Les excuses sont ainsi obsolètes et rien n’est apaisé dans la relation.
Faire le point avec soi-même
Avant de présenter des excuses et pour que celles-ci soient les plus justes possible, je vous invite à faire le point avec vous-même.
Écoutez ce qui se joue en vous.
- La blessure, était-elle volontaire ?
- Avez-vous compris ce qui s’était passé ?
- Vous sentez-vous blessé, vous-même ?
- Aviez-vous des attentes par rapport à la personne ou envers vous-même ?
C’est un ensemble de questions importantes pour le moment où le dialogue va s’ouvrir à nouveau. Je l’ai dit plus haut, en présentant des excuses, l’autre peut avoir besoin de se livrer et donc raviver des parts blessées en vous. Si vous n’avez pas écouté vos ressentis, alors il est possible que le dialogue se rompe à nouveau.
Son mea-culpa à soi
C’est indéniablement le plus dur. Je sais, je sais, j’écris une généralité comme étant une vérité. C’est surtout que la majorité d’entre nous à du mal à s’excuser soi. C’est un premier pas vers l’apaisement individuel. Savoir reconnaître nos propres maltraitances, nos propres erreurs et se pardonner de n’avoir pas su faire autrement est un chemin de Sage. C’est une façon de se foutre la paix et d’apprendre des manques qui se sont révélés à nous.
Alors, voici un petit exercice quotidien que je vous propose. Il s’agit de voir où, vous porter un jugement dur sur vous-même et vous en excusez auprès de votre être.
Je vous présente mes excuses pour mes fautes possibles et si mes mots ont soulevé en vous des émotions désagréables, loin de moi cette volonté.
Avec Amour.
Virginie
